Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au fil des mots
Archives
15 janvier 2006

Aux non de l'Amour

f_e_et_p_gase1

..............

L’Amour est la grande vedette de nos Blogs ces jours-ci. Une brindille à l’endroit, une brindille à l’envers, nous tissons mots et idées, rêves et désillusions. L’hiver s’étirant un peu, serions-nous en train, mine de rien, de préparer le nid du  printemps ?

Nous appelons tous l’Amour, le vrai, le grand de nos vœux. Nous courons chez Zibulinette nous réchauffer à  l’âtre du sien. Cet Amour-là, nous le disons de toutes les façons, dans des textes, des poèmes, des chansons, avec nos mots ou ceux d’autres qui l’ont si magnifiquement exprimé avant nous. Mais quels que soient les crayons avec lesquels  nous dessinons ce dessein, tous nos portraits se ressemblent.

Pourtant… Pourtant, à quelques exceptions près, nous semblons bien en mal de le vivre. D’où une petite question : « Pourquoi donc ? » Pourquoi donc, alors que nous cherchons tous à peu près la même chose, nous débrouillons-nous avec tant de talent pour ne pas le vivre vraiment ? Serions nous  trop idéalistes pour résister longtemps à l’épreuve de la réalité ? En demanderions-nous trop ? La peur et la méfiance, ces grands ennemis de l’Amour, n’en auraient-elles pas fini de jouer les premiers rôles quand, à 40 ans et plus, on tire les traits pour faire les additions ? Notre cœur serait-il aveugle ? Ne battrait-il la chamade que pour ceux et celles avec qui il pourrait « tangoter » ? Un pas en avant, deux en arrière… Cherchons-nous au contraire à vivre autre chose de plus serein, nous faudrait-il inventer d’autres modes de relations ? Plus respectueux pour les optimistes, moins engageantes pour les pessimistes ? Et pourquoi donc, alors que nous connaissons tous le chemin de la douce amitié, nous trouvons nous si dépourvus une fois sauté le pas du lit ? Car c’est bien de ça dont il est question n’est-ce pas ?  De « cet obscur objet nommé désir » et de ses relations avec l’amour qui consume là où l’amitié réchauffe. Mais est-ce vraiment une fatalité ?

......

bougie

.....

En nous lisant, je me suis demandé si une des clefs qui nous manque ne se cache pas, justement… dans nos mots ! Que disent-ils de ces idées toutes faites que nous avons sur « l’autre sexe » ? Quelles représentations nous ont déformés et nous déforment peut-être encore à nos coeurs et à nos corps défendants ?

Alors je vous propose un petit jeu. Pour mieux couper l’herbe sous le pied des a priori de plomb, commençons par les énumérer. Allons-y carrément. Posons les noir sur blanc. Nous trierons ensemble dans un second temps, loupes et boussoles en mains pour retrouver le Sud. OK, on aura du boulot mais sait-on jamais… Si le jeu en vaut la chandelle, on en sortira tous gagnants.

Prêts ? Alors on passe au « post » suivant ! Hop ! C’est parti !

......

signature_libidule_flo6

...........(Crétiv'image Libidule)

Publicité
Publicité
Commentaires
F
Merci pour toutes ces précisions Max. La ponctuation est effectivement extrêmement importante parfois pour comprendre le vrai sens d'une phrase. "Messieurs les Anglais, tirez donc les premiers!" n'a en effet pas du tout le même sens que: "Messieurs! Les Anglais! Tirez donc les premiers!". En revanche, lorsque la ponctuation ne change pas le sens du propos, je préfère (en tout cas ici) la fantaisie à la règle...<br /> Virgules, points, points de supension, d'interrogation et autres signaux ponctués sont un peu comme un rythme intérieur qui se dit sans que j'y réfléchisse. La traduction que mon cerveau droit donne aux concepts du cerveau gauche?... En tout cas quelque chose de non maîtrisé, venant directement de mon inconscient que je laisse advenir sans contrôle. Et donc sans me demander si le signe clot ou non la phrase. "Je" dis, "ça" parle, nous nous exprimons en quelque sorte. Cette osmose (ou ces couacs parfois!) qui vient de deux sources différentes (la pensée et l'émotion, le contrôlé et l'incontrôlé) me permettent de poursuivre la réflexion (dans les deux sens du terme) au delà du premier jet.<br /> Quand j'écrirai à nouveau "académique", je me souviendrai de vos conseils qui sont précieux, promis Max! Mais pour le moment, en tout cas ici, la ponctuation m'est si précieuse du côté du sens que je vais encore la laisser divaguer un peu...<br /> A bientôt Max,<br /> Flo
M
Les signes de ponctuation dits modaux, ou interactifs, ou encore expressifs (?) (!) (…) ne sont pas forcément (contrairement à une idée reçue) suivis de la majuscule. S’ils terminent une phrase, ils sont l’équivalent d’un point final et génèrent évidemment une majuscule. Mais, à l’intérieur d’une phrase, ils n’exercent que leur modalité (interrogative, exclamative, suspensive), et n’appellent pas ladite majuscule. Ce vers de Lamartine – Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence – en est l’illustration dans beaucoup de grammaires (à commencer par le Grevisse). Donc, pas de capitale à nous ! Il n’est pas nécessaire, non plus, de mettre une virgule après le point d’interrogation, celui-ci faisant office de signe fermant la petite incidente t’en souvient-il ? ; il est même permis, en ce qui le concerne, de parler de virgule d’interrogation.
E
Comment puis je poser mes mots après les votres ? je reste admirative face à vous qui partager mes instants .<br /> <br /> Bises ailées d'une Elle
F
Et bien mes agneaux... Je me disais que ce ne serait sûrement pas simple, effectivement ça ne l'est pas, mais de là à faire un malheur... Je m'en voudrais trop!<br /> J'aime ton humour même s'il mi-dit joli poète, et j'aime tout autant ta fougue belle May'Anne si maudit-taire-ADN! Me voilà donc bien embêtée pour vous répondre...<br /> Alors je vais commencer par le commencement: descendre un post plus bas, sortir mes gants à purin et tenter de trouver les petites graînes de lotus au coeur des marécages que nous avons commencé à canalbloguer ensemble. <br /> Car le but est bien là et je sais que vous le savez. Autopsier mots, idées et expressions pour mieux comprendre ce qui tue et pour souffler sur l'en-vie. Il est donc bien question de tuer, tu as raison joli poète, mais pour ça-quitter. Pour traquer cet inconscient qui nous agit jusque dans les mots qui le nourrissent d'ambiguité.<br /> Ce désir, je ne suis pas la seule à savoir que nous le partageons. Même si chacun le dit à sa manière.<br /> Alors on y va? Toi qui connais la plongée Serge, tu me dis comment fonctionne un scaphandrier? Et toi qui aime tant le vent Maya, tu m'aides à faire tourbillonner les idées pour qu'elles tournent rond?<br /> Allez mes agneaux, allons de ce pas ondeclairer ensemble ces loups qui nous empêchent de bien voir!<br /> Bises alizée à tous les deux,<br /> Flo
M
Pas de la haine, pas forcément de l’amour non plus mais OUI un élan, un désir de comprendre, d’aller de là-vent, de des jouets mal-entendus, mal dit, maux dits, maudits mots pour nous envoler… <br /> Aidez-nous les gars… Nous sommes moins garces que vous ne le pensez…<br /> Vous pouvez vous découvrir sans crainte… ôter châpeaux, boucliers, armes déposer, vous asseoir autour du fourneau de Flo… mots ex-primer… <br /> Flo avec ses ciseaux magiques saura les transformer en MOTS PERLES !!
Au fil des mots
Publicité
Au fil des mots
Derniers commentaires
Publicité