Aux non de l'Amour
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L’Amour est la grande vedette de nos Blogs ces jours-ci. Une brindille à l’endroit, une brindille à l’envers, nous tissons mots et idées, rêves et désillusions. L’hiver s’étirant un peu, serions-nous en train, mine de rien, de préparer le nid du printemps ?
Nous appelons tous l’Amour, le vrai, le grand de nos vœux. Nous courons chez Zibulinette nous réchauffer à l’âtre du sien. Cet Amour-là, nous le disons de toutes les façons, dans des textes, des poèmes, des chansons, avec nos mots ou ceux d’autres qui l’ont si magnifiquement exprimé avant nous. Mais quels que soient les crayons avec lesquels nous dessinons ce dessein, tous nos portraits se ressemblent.
Pourtant… Pourtant, à quelques exceptions près, nous semblons bien en mal de le vivre. D’où une petite question : « Pourquoi donc ? » Pourquoi donc, alors que nous cherchons tous à peu près la même chose, nous débrouillons-nous avec tant de talent pour ne pas le vivre vraiment ? Serions nous trop idéalistes pour résister longtemps à l’épreuve de la réalité ? En demanderions-nous trop ? La peur et la méfiance, ces grands ennemis de l’Amour, n’en auraient-elles pas fini de jouer les premiers rôles quand, à 40 ans et plus, on tire les traits pour faire les additions ? Notre cœur serait-il aveugle ? Ne battrait-il la chamade que pour ceux et celles avec qui il pourrait « tangoter » ? Un pas en avant, deux en arrière… Cherchons-nous au contraire à vivre autre chose de plus serein, nous faudrait-il inventer d’autres modes de relations ? Plus respectueux pour les optimistes, moins engageantes pour les pessimistes ? Et pourquoi donc, alors que nous connaissons tous le chemin de la douce amitié, nous trouvons nous si dépourvus une fois sauté le pas du lit ? Car c’est bien de ça dont il est question n’est-ce pas ? De « cet obscur objet nommé désir » et de ses relations avec l’amour qui consume là où l’amitié réchauffe. Mais est-ce vraiment une fatalité ?
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En nous lisant, je me suis demandé si une des clefs qui nous manque ne se cache pas, justement… dans nos mots ! Que disent-ils de ces idées toutes faites que nous avons sur « l’autre sexe » ? Quelles représentations nous ont déformés et nous déforment peut-être encore à nos coeurs et à nos corps défendants ?
Alors je vous propose un petit jeu. Pour mieux couper l’herbe sous le pied des a priori de plomb, commençons par les énumérer. Allons-y carrément. Posons les noir sur blanc. Nous trierons ensemble dans un second temps, loupes et boussoles en mains pour retrouver le Sud. OK, on aura du boulot mais sait-on jamais… Si le jeu en vaut la chandelle, on en sortira tous gagnants.
Prêts ? Alors on passe au « post » suivant ! Hop ! C’est parti !
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...........(Crétiv'image Libidule)